Exposition « Hysteria » – Iorgos Pavlopoulos – Galerie Anthony Roth
Iorgos Pavlopoulos est un artiste contemporain d’origine grecque ayant grandi dans la banlieue ouest de Paris. Il découvre le graffiti à la fin des années 1980, marqué par l’expérience des pionniers du mouvement comme Bears, Sino ou les FBI. Après l’obtention d’un Diplôme des Métiers d’Art à l’école Boulle, il s’envole pour Athènes en 1998 où il laisse sa trace sur les murs de la capitale grecque, impactant visuellement l’espace urbain et influençant toute une génération de writers.
Véritable adepte du travail de la lettre, Iorgos Pavlopoulos recherche constamment une lettre harmonieuse, dynamique
Cette obsession le mène même à changer de pseudonyme, passant de Ioye à Beast au cours de sa carrière, afin de permettre de nouvelles expériences calligraphiques.
Son travail sur toile, commencé en 2009, participe de cette expérimentation perpétuelle. Mêlant le pochoir et le freehand, Iorgos Pavlopoulos invoque la lettre comme une icône lumineuse, à l’image des icônes byzantines qui l’ont marqué dans sa jeunesse lors de la découverte des cathédrales orthodoxes dont les fresques constituent certainement ses premières références picturales. Imprégné de cette expérience, Iorgos Pavlopoulos tend à une abstraction aux contours vifs, aux couleurs éclatantes et aux formes dynamiques.
Pour son exposition Hysteria, Iorgos Pavlopoulos fait directement écho à la culture musicale par laquelle il est entré dans le graffiti. Plus proche de l’univers du skate et du punk que de celui du hip-hop en pleine expansion auprès des graffeurs parisiens de l’époque, il démontre cette inclination naturelle dans la tonalité presque métallique de son lettrage à la découpe tranchante, affûtée et dont les couleurs électriques avivent les sens. Le titre de l’exposition est inspiré de l’album du même nom du groupe Def Leppard sorti en 1987. Cet album, et plus particulièrement sa couverture, se veulent avant tout l’évocation d’une esthétique néon et lumineuse caractéristique et marquante pour l’artiste.
[ Source : communiqué de presse ]
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